Le pétrole baisse, la production soudienne et russe inquiète
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 10 cents à 67,56 dollars une heure après son ouverture.
"L'élément principal du rapport hebdomadaire était le recul des exportations depuis le golfe du Mexique", qui a conduit à la hausse des stocks malgré une légère baisse de la production, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Les marchés n'ont pas vraiment pu se réjouir de voir l'abondante production américaine reculer pour la première fois depuis le mois de février, à 10,90 millions de barils par jour (mbj) contre 11 mbj la semaine précédente, car les deux autres plus grands producteurs mondiaux ont pour leur part augmenté la cadence de leurs extractions.
L'Arabie saoudite et la Russie sont liées par l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, qui vise depuis début 2017 à limiter les extractions de ses participants, mais qui a été révisé en juin sous l'impulsion des deux géants du pétrole.
Depuis, les deux pays ont ouvert les vannes pour compenser les perturbations du marché, notamment au Venezuela, et les craintes des investisseurs sur la production iranienne, affectée par les sanctions de Washington après la sortie des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien.
L'Arabie saoudite a pompé 10,65 mbj en juillet, tandis que la production russe a atteint 11,21 mbj, selon des données compilées par Bloomberg.
(c) AFP