Le pétrole recule avant les données officielles sur les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 73,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 92 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 74 cents à 68,02 dollars.
Les chiffres de l'API précèdent ceux, plus officiels et plus suivis par les marchés, de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), qui seront publiés en cours de séance.
Les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, de 2 millions de barils de ceux d'essence, et sur une hausse (+500.000 barils) de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a de nouveau évoqué mardi des discussions avec l'Iran.
Rappelant sa décision de retirer les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien signé avec les grandes puissances en 2015, M. Trump a déclaré lors d'un discours à Tampa (Floride): "J'espère que ça ira bien pour l'Iran. Ils ont beaucoup de difficultés en ce moment".
"J'ai le sentiment qu'ils nous parleront très bientôt... ou peut-être pas, et c'est bien aussi", a-t-il ajouté.
"Si M. Trump voit une réunion (avec le gouvernement iranien) comme un de ces évènements médiatiques comme ceux mis en place avec la Corée du Nord et (le président russe) Vladimir Poutine, nous pensons que l'Iran ne souhaitera pas le recontrer, et encore moins faire les concessions qu'il pourrait demander", a prévenu Joe McMonigle, analyste chez Hedgeye.
(c) AFP