Londres: Les prix du pétrole rebondissaient légèrement lundi en cours d'échanges européens dans un marché calme depuis mi-juillet alors que les analystes tentent de prévoir l'effet des sanctions américaines contre l'Iran.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait
74,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
22 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait
76 cents à
69,45 dollars.
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Le marché a été plus volatil en 2018 que dans les années précédentes, mais cela s'est calmé au cours des dernières séances", ont relevé les analystes de JBC Energy, qui soulignent cependant que le marché américain reste plus actif qu'en Europe.
Pour les acteurs du marché, difficile de se positionner entre le risque d'un ralentissement de la demande, notamment causé par les tensions commerciales, les possibilités de perturbation de l'offre, comme en
Libye, au
Venezuela ou au
Canada, et les hausses de cadence des trois plus grands producteurs, l'
Arabie saoudite, la
Russie et les
États-Unis.
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Il y a une pléthore de facteurs contradictoires, mais la clef du marché reste l'Iran", a jugé Tamas Varga, analyste chez PVM Markets.
Le troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) devrait avoir du mal, à partir de novembre, à vendre ses barils à l'étranger, puisque les
États-Unis menacent de punir tout acheteur dans le cadre de leurs sanctions contre le régime de Téhéran.
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Les législateurs américains vont voir leur rôle sur le marché gagner en importance", ont prévenu les analystes de Barclays, qui estiment que même si la Maison Blanche a assuré viser "
zéro baril" iranien exporté, Washington pourrait assouplir sa politique pour éviter un bond des prix du brut.
A l'approche des élections de mi-mandat en novembre aux
États-Unis, les républicains au pouvoir pourraient craindre de voir une hausse des cours entraîner une montée des prix à la pompe, ce qui provoquerait la colère des électeurs.
(c) AFPCommenter Le pétrole remonte un peu dans un marché assoupi
Communauté prix du baril
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