Le pétrole recule un peu, dans un marché stoïque
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 26 cents à 69,35 dollars.
"Un bloquage de Bab al-Mandeb arrêterait pratiquement les échanges pétroliers par le canal de Suez", a commenté Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
"Si les perturbations continuent, l'offre dans la Méditerranée et outre-Atlantique va s'en ressentir, et le prix du Brent devrait grimper", ont estimé les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, la Russie, un des trois plus grands producteurs mondiaux avec l'Arabie saoudite et les États-Unis, a affirmé avoir augmenté sa production en juillet, alors que l'accord qui lui fixait un objectif de production a été assoupli lors de la dernière réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a cherché à rassurer les marchés, dont la volatilité a été exacerbée après l'assouplissement de l'accord et la hausse de la production saoudienne.
Interrogé sur la possibilité d'une nouvelle hausse de production de l'OPEP et ses alliés, le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak a répondu que "tout peut être discuté" : "En septembre nous verrons comment seront équilibrés la production et la consommation en prenant en compte des facteurs comme la Libye et la production d'autres pays", a-t-il expliqué, cité par les agences russes.