Le pétrole stable, marché volatil
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 7 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 7 cents à 69,23 dollars une heure après son ouverture.
"Toutes les livraisons de pétrole par le détroit de Bab el-Mandeb ont été temporairement suspendues jusqu'à ce que (...) le trafic maritime dans la zone soit sûr", a déclaré dans un communiqué le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh.
"Il est difficile de juger dans quelle mesure l'offre mondiale va être affectée puisque +temporairement+ peut vouloir dire tout ou rien", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui suggère aux acteurs du marché de se focaliser sur la zone dans les jours à venir.
Les prix restent cependant fortement volatils, après les pertes marquées de la mi-juillet.
"Le marché est en pleine crise existentielle, après avoir attendu énormément d'un déficit de l'offre au troisième trimestre qui ne se matérialise pas", ont commenté les analystes de Energy Aspects.
"Pour l'instant, la demande reste robuste, mais la crainte d'une guerre commerciale ouverte augmente", ont-ils ajouté.
Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a affirmé jeudi que Washington et Bruxelles avaient l'intention de concrétiser un accord sur le commerce, soulignant que la priorité était de trouver une issue sur les taxes douanières sur l'acier et l'aluminium.
(c) AFP