Le pétrole porté par la forte baisse des réserves américaines
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a gagné 49 cents pour terminer à 73,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a pris 78 cents pour clôturer à 69,30 dollars.
"Avec la crainte d'une offre réduite aux États-Unis (en raison de problèmes temporaires de logistique), il y a une légère fièvre d'achats, même si cette tendance peut vite s'inverser avec une volatilité très élevée sur le marché", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Les cours ont d'autant plus progressé mercredi que l'ensemble des chiffres diffusés en cours de séance par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) étaient plutôt favorables aux prix.
Les réserves d'essence ont en effet aussi baissé, de 2,3 millions de barils, tout comme celles des stocks de fioul de chauffage et de gazole, de 100.000 barils.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont diminué de 1,2 million de barils, à 23,7 millions de barils, pour descendre au plus bas depuis novembre 2014.
Quant à la production, elle s'est stabilisée à son niveau record de 11,00 millions de barils par jour.
La parution d'informations sur la volonté du président américain d'imposer des taxes supplémentaires à l'importation d'automobiles aux États-Unis a ainsi temporairement pesé sur les prix au moment de la diffusion du rapport de l'EIA, avant que ce dernier ne prenne le dessus.
(c) AFP