Le pétrole monte, vers un recul hebdomadaire des réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 5 cents à 68,57 dollars.
Les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, de 1,1 million de barils des réserves d'essence et d'une hausse de 550.000 barils de celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
"Les marchés attendent une baisse qui compenserait la hausse inattendue de la semaine précédente, ce qui a déjà été reflété dans les données de (la fédération professionnelle de l'API,) l'American petroleum institute", a commenté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
L'API, dont les données sont jugées un peu moins fiables par les acteurs du marché, a fait état mercredi soir d'une baisse de 3,16 millions de barils des stocks de brut, ainsi que d'une baisse très marquée des stocks d'essence (-4,87 millions de barils).
"Avec la crainte d'une offre réduite aux États-Unis (en raison de problèmes temporaires de logistique, ndlr), il y a une légère fièvre d'achats, même si cette tendance peut vite s'inverser avec une volatilité très élevée sur le marché", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP