Le pétrole monte après une chute du nombre de puits américains
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 73,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août a pris 1,00 dollar à 70,46 dollars.
Pour le moment la production américaine montre toutefois encore des signes de solidité, celle-ci ayant atteint un nouveau record à 11,00 millions de barils par jour selon les dernières statistiques hebdomadaires publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Mais ce recul du nombre de puits actifs est venue alimenter le mouvement de volatilité des marchés du pétrole, déjà rendus nerveux avec les risques qui pèsent sur l'offre au Venezuela, en Libye et en Iran, et sur la demande, avec les tensions commerciales accrues.
Il arrive également au moment où l'Arabie saoudite, qui a augmenté nettement ses exportations au mois de juin, "a visiblement ressenti le besoin de clarifier son message", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Le gouverneur saoudien de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a affirmé jeudi que les exportations du Royaume n'augmenteraient pas en juillet et reculeraient légèrement en août, a rapporté l'agence Bloomberg.
"Cette déclaration est venue soulager les craintes de voir les marchés continuer à chuter", a commenté Gene McGillian de Tradition Energy.
Le recul du dollar, qui a chuté suite à des propos de Donald Trump, a également permis aux cours de remonter vendredi.
Mécontent de la montée des taux d'intérêt et du dollar plus fort, le président américain a ouvertement critiqué la banque centrale américaine (Fed), ce qui a eu pour conséquence une glissade du billet vert.
Un dollar plus faible rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats de matières premières libellées dans la devise américaine.
(c) AFP