Le pétrole monte, rassuré par l'Arabie saoudite
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août prenait 44 cents à 69,90 dollars une heure après son ouverture.
Par ailleurs, l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a ouvert les vannes de son géant national Saudi Aramco, augmentant nettement ses exportations en juin, ce qui a contribué à une nette baisse des prix depuis le début du mois.
"L'Arabie saoudite a visiblement ressenti le besoin de clarifier son message", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Le gouverneur saoudien de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a affirmé que les exportations du Royaume n'augmenteraient pas en juillet et reculeraient légèrement en août, a rapporté l'agence Bloomberg.
"Cet effort arrive trop tard", alors que le Brent a reculé de plus de 8% depuis le début du mois, a estimé Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
"Les données gouvernementales montrent que les États-Unis produisent à un niveau record, l'OPEP a assoupli son contrôle de sa production et la Libye est de retour sur le marché", a-t-il énuméré.
(c) AFP