Le pétrole en baisse avant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 71,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 66 cents à 67,42 dollars une heure après son ouverture.
Les marchés attendent la publication en cours de séance du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves arrêtées au 13 juillet.
Après une glissade de 12,6 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, les analystes tablent sur une nouvelle baisse hebdomadaire de 4,1 millions de barils des réserves américaines de brut, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les réserves d'essence auraient elles reculé de 700.000 barils et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) auraient augmenté de 1,18 million de barils.
Mais la fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute (API), qui publie ses propres données dès le mardi, a pour sa part estimé que les stocks de brut, d'essence et de produits distillés avaient augmenté.
"L'API a fait état d'une hausse de 630.000 barils (des stocks de brut), ce qui n'est pas énorme", a commenté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets, qui estime que l'EIA pourrait décevoir les attentes.
Mais malgré la baisse récente, "à 70 dollars le baril, le Brent est toujours quasiment 20 dollars plus cher qu'un an auparavant", ont rappelé les analystes de JBC Energy, "et pour atteindre ce niveau il a fallu utiliser une bonne partie des capacités de production disponibles".
Selon eux, dans un marché où les réserves commerciales sont peu élevées et où les producteurs ont peu de marge pour augmenter encore leurs extractions, une volatilité élevée est à attendre dans les prochains mois.
"Il y a des signaux contradictoires" mais "le marché va être serré d'ici à la fin de l'année", ont pour leur part prévenu les analystes de Morgan Stanley.
(c) AFP