Le pétrole en baisse, vers une nouvelle augmentation de la production américaine
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 71,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 10 cents à 67,96 dollars.
Alors que les prix du brut avaient flambé fin juin avec la perspective d'un manque d'offre sur le marché international, causé en grande partie par les sanctions américaines sur l'Iran, les informations de presse se multiplient sur le possible recours des États-Unis à leurs réserves stratégiques.
Cette option pourrait paraître de plus en plus attractive pour le président américain Donald Trump, qui fait face à de nombreuses critiques après sa réunion avec son homologue russe Vladimir Poutine, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Il ne peut pas se permettre de voir les sanctions iraniennes faire exploser les prix du pétrole, ce serait un échec sur tous les fronts", a-t-il estimé.
Par ailleurs, dans son rapport mensuel sur les forages américains, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a estimé que la production des puits de pétrole de schiste augmenterait de 143.000 barils par jour en août par rapport à juillet.
"Cette hausse continue de la production de pétrole de schiste pèse sur les prix", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
(c) AFP