Le pétrole chute, les craintes liées à la production s'estompent
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 71,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3,49 dollars par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août a cédé 2,95 dollars à 68,06 dollars.
Sur le dossier iranien, "les différents membres de l'administration américaine ne tiennent pas le même discours, ce qui laisse la porte ouverte à des exceptions" parmi les pays qui souhaiteraient continuer à importer du pétrole d'Iran après la remise en place des sanctions américaines contre ce pays.
Pour d'autres analystes en revanche, les messages contradictoires des membres du gouvernement rendent difficile de savoir si les barils du troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continueront d'arriver sur le marché mondial.
Les courtiers et les médias américains sont par ailleurs de plus en plus nombreux à évoquer le potentiel recours des autorités américaines à leurs réserves stratégiques de pétrole pour soulager le marché mondial.
"On parle désormais de la vente de 30 millions de barils par les États-Unis pour soulager le marché", a indiqué M. Kilduff.
Celui-ci précise toutefois que cette décision, si elle était prise, ne se traduirait pas immédiatement sur l'offre de brut, le processus devant prendre, selon lui, quelques semaines.
A l'inverse, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pourrait peser sur la demande mondiale.
"La situation pourrait empirer", a prévenu Tamas Varga, analyste chez PVM, qui note cependant que "les marchés restent pour l'instant confiants" que les économies mondiales ne souffriront pas.
(c) AFP