Le pétrole recule dans un marché incertain
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 74,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,23 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 1,15 dollar à 69,86 dollars.
Parmi les questions des analystes figure l'effet concret qu'auront les sanctions américaines contre l'Iran, annoncées après la sortie de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien mais qui ne prendront effet qu'en novembre.
Alors que les autorités américaines avaient laissé entendre que certains pays obtiendraient l'autorisation d'importer du brut iranien sans subir de sanctions, "le secrétaire américain au Trésor a adopté une ligne dure la semaine dernière", ont relevé les analystes de JBC Energy.
Ces messages contradictoires rendent difficile de savoir si les barils du troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continueront d'arriver sur le marché mondial.
En cas de manque trop important de l'offre, les marchés doivent également prendre en compte une possible intervention gouvernementale, si les Etats décidaient de puiser dans leurs réserves stratégiques.
Le Wall Street Journal a rapporté vendredi que Washington envisage cette option si les prix du brut restent trop élevés.
"La situation pourrait empirer", a prévenu M. Varga, qui note cependant que "les marchés restent pour l'instant confiant" que les économies mondiales ne souffriront pas.
(c) AFP