Les prix du pétrole divergent, les sanctions américaines contre l'Iran approchent
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 77,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 6 cents à 73,74 dollars.
Alors que Washington a annoncé au début du mois compter sanctionner les pays qui importeraient du pétrole iranien, certaines nations s'éloignent d'ores et déjà de l'or noir en provenance du troisième plus grand producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Le Japon prévoit de se passer du pétrole iranien dès septembre si les États-Unis ne proposent pas d'exemptions, rapporte l'agence Bloomberg citant des sources proches du dossier.
La Corée du Sud a pris des mesures similaires pour éviter la colère de Washington.
"Nous prévoyons que les sanctions contre l'Iran vont faire disparaître entre 1 et 1,5 million de barils par jour du marché", ont estimé les analystes de Société Générale, qui jugent que si l'Arabie saoudite et la Russie tentent de compenser cette perte, ils tourneront à plein régime et seraient vulnérables en cas d'autres perturbations de l'offre mondiale.
En revanche, le nombre de puits actifs aux États-Unis a encore augmenté, ce qui pourrait laisser présager de nouvelles hausses de la production américaine qui s'est stabilisée depuis plusieurs semaines à un niveau record.
(c) AFP