Le pétrole baisse, Trump demande plus de brut à l'Arabie saoudite
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 78,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août cédait 36 cents à 72,10 dollars.
La Maison Blanche et le royaume se sont efforcés de modérer le message en affirmant que les 2 millions de barils étaient les ressources disponibles qui seraient utilisées "si et quand il sera nécessaire afin d'assurer l'équilibre et la stabilité du marché".
"Le président pousse l'Arabie saoudite à compenser les baisses de l'offre qui vont peser sur le marché quand les sanctions américaines contre l'Iran vont être appliquées, à partir du 4 novembre", ont expliqué les analystes de RaboBank.
Le président américain cherche à limiter la hausse du prix de l'essence aux États-Unis, alors que les Américains s'apprêtent à prendre la route pour l'été et à l'approche d'élections législatives en novembre, tout en adoptant une ligne dure contre l'Iran.
"Si les États-Unis adoptent une tolérance zéro contre les pays important du brut iranien (comme la Maison Blanche l'a affirmé la semaine dernière), les prix vont augmenter", ont jugé les analystes de JBC Energy, qui estiment que l'Arabie saoudite n'a pas les capacités de compenser une telle perte sur le marché mondial.
Fin juin, l'OPEP avait déjà affirmé vouloir augmenter sa production en rééquilibrant l'accord de baisse des extractions qui lie l'Organisation à dix autres pays, mais l'Arabie saoudite et la Russie avaient alors affirmé que toute hausse serait au maximum d'un million de barils par jour (mbj).
(c) AFP