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Le pétrole est porté par les inquiétudes sur l'offre d'or noir

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole ont de nouveau grimpé vendredi, emmenant le baril new-yorkais à son plus haut niveau depuis 2014, alors que se multiplient les sources de potentielles perturbations sur le marché mondial.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, a terminé à 79,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,59 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a pris 70 cents pour clôturer à 74,15 dollars.

Sur la semaine, le Brent a gagné 5,1% et le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 8,1%.

"Les tensions géopolitiques font monter la pression de perturbations de l'offre, ce qui fait grimper les cours à court terme", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

En particulier, les États-Unis ont durci le ton vis-à-vis de l'Iran en affirmant mardi que les pays qui importent du pétrole en provenance de ce pays pourraient être sanctionnés et qu'aucune exemption ne serait accordée.

"La question est de savoir si les États-Unis cherchent à trouver un nouvel accord sur le nucléaire ou à paralyser l'économie et le gouvernement", estiment les analystes de JBC Energy.

Selon eux, si la première hypothèse est la bonne, l'Iran pourra continuer à exporter une partie de son brut. Mais dans la deuxième hypothèse, les États-Unis ont les moyens de peser sur les importateurs, y compris la Chine et l'Inde.

Par ailleurs, "les problèmes de production du Venezuela et les perturbations des extractions de sable bitumineux au Canada ont participé à l'inquiétude des marchés", a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé vendredi qu'elle comptait suspendre à partir de dimanche ses opérations dans deux ports supplémentaires dans l'est du pays, ce qui porterait à 800.000 barils/jour la perte en production.

Et aux États-Unis, les extractions pourraient baisser un peu dans les semaines à venir puisque le nombre de puits de forage en activité a baissé de 4 unités la semaine dernière à 858 puits selon le rapport hebdomadaire de Baker Hugues.

Dans ce contexte, l'assouplissement de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix autres producteurs, qui devrait permettre à ses participants d'augmenter leurs extractions, n'a pas rassuré les marchés.

Dans les prochains jours, "les éléments clés à observer vont être le rythme auquel l'Arabie saoudite et la Russie vont faire grimper leur production ainsi que l'ampleur des efforts effectués par les principaux importateurs de brut iranien - dont la Chine, l'Inde et le Turquie - pour limiter leurs achats avant les sanctions américaines", a estimé Robbie Fraser de Schneider Electric.


(c) AFP

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