Le pétrole poursuit sa hausse inquiété par l'Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 78,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Vers 09H55 GMT, le Brent a grimpé jusqu'à 79 dollars, son cours le plus haut en un mois, avant de se replier.
Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., qui a bondi sur la semaine, avait atteint jeudi son plus haut niveau depuis novembre 2014, à 74,03 dollars.
"Les tensions géopolitiques font monter la pression de perturbations de l'offre, ce qui fait grimper les cours à court terme", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
En particulier, les États-Unis ont durci le ton vis-à-vis de l'Iran en affirmant mardi que les pays qui importent du pétrole de cette source pourraient être sanctionnés.
"La question est de savoir si les États-Unis cherchent à trouver un nouvel accord sur le nucléaire ou à paralyser l'économie et le gouvernement?", ont questionné les analystes de JBC Energy.
Selon eux, si la première hypothèse est la bonne, l'Iran pourra continuer à exporter une partie de son brut. Mais dans la deuxième hypothèse, les États-Unis ont les moyens de peser sur les importateurs, y compris la Chine et l'Inde, "qui importent également du brut américain", ont-ils souligné.
(c) AFP