Le pétrole lesté par l'Opep et les tensions entre Washington et Pékin
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a terminé à 74,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 82 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a lâché 50 cents pour clôturer à 68,08 dollars.
Ce groupe de 24 pays, qui assure plus de 50% des exportations mondiales, entend remplir collectivement "à 100%" les quotas de production qu'il avait décidés fin 2016 mais qui ne sont pas atteints en pratique.
Selon l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP, et la Russie, cela pourrait représenter une hausse d'environ "un million de barils par jour".
Ce chiffre est un peu moins élevé que ce à quoi s'attendait les observateurs, ce qui avait fait grimper les cours vendredi.
Mais lundi, "le marché réalise que l'offre de pétrole sur le marché mondial devrait vraiment augmenter", a souligné Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
La Russie et l'Arabie saoudite ont notamment insisté samedi sur le fait que les pays pouvant augmenter leurs extractions compenseront celles de leurs partenaires peinant à atteindre leurs quotas, comme le Venezuela.
Le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a toutefois limité ses pertes an raison des "inquiétudes de perturbations de la production canadienne", a remarqué Phil Flynn, de Price Futures Group.
La production de la mine de sables bitumineux Syncrude a été interrompue il y a quelques jours du fait d'une panne électrique. Elle ne devrait pas reprendre avant fin juillet.
(c) AFP