Les prix du pétrole divergent, le marché digère la hausse de production annoncée
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 92 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 24 cents à 68,82 dollars.
Les prix du Brent et du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avaient ainsi bondi respectivement d'environ 2,50 et 3 dollars vendredi après que le groupe de 24 pays, qui assure plus de 50% des productions mondiales, a annoncé son intention de remplir collectivement "à 100%" les quotas de production qu'il avait décidés fin 2016 mais qui ne sont pas atteints en pratique, selon le texte adopté à l'issue d'une réunion à Vienne.
Selon l'Arabie saoudite et la Russie, cela représenterait une hausse d'"un million de barils par jour", ce qui répondrait à la hausse attendue de la demande mondiale, un chiffre qui ne figure cependant pas dans le document officiel final.
Selon Rebecca O'Keeffe, analyste pour Interactive investor, la réunion de vendredi, précédent celle de samedi avec les partenaires de l'OPEP, contenait un "haut degré d'ambiguïté".
La hausse des prix qui a suivi vient du fait que "le marché a conclu que la production allait augmenter moins qu'anticipé", a-t-elle expliqué. Mais "les prix ont baissé aujourd'hui après que l'OPEP a confirmé qu'elle allait compenser tout déficit en cas de perturbation imprévue", a-t-elle ajouté.
La Russie et l'Arabie saoudite ont insisté samedi sur le fait que les pays pouvant augmenter leurs extractions compenseront les maux de leurs partenaires peinant à atteindre leurs quotas, comme le Venezuela.
(c) AFP