Le pétrole recule, la Russie réclame une hausse de production de l'Opep
Vers 15H45 GMT (17H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 80 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet perdait 19 cents, à 66,45 dollars une heure après son ouverture.
Plus tôt dans la journée, le ministre saoudien, Khaled al-Faleh, a déclaré qu'il était "inévitable" que les pays de l'OPEP et leurs alliés s'accordent pour augmenter progressivement la production de brut, selon Bloomberg.
Vladimir Poutine et Alexandre Novak ont rencontré jeudi le prince héritier Mohammed ben Salmane et le ministre de l'Energie saoudien avant le match d'ouverture de la Coupe du monde disputé par leurs deux pays à Moscou.
Alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réunira vendredi 22 juin, avant de retrouver ses partenaires, dont la Russie, samedi, les marchés suivent avec attention les déclarations des pays représentés.
"Le manque de consensus au sein du groupe pour faire face aux baisses de production de certains de ses membres est de plus en plus évidente", a résumé Tamas Varga, analyste chez PVM.
Depuis début 2017, un accord de limitation de la production de l'OPEP et de ses partenaires a permis aux prix de remonter, mais certains acteurs du marché craignent désormais de voir le marché manquer d'offre en raison de la baisse de la production vénézuélienne et des sanctions américaines contre l'Iran.
Mercredi, les cours avaient bondi alors que les données officielles hebdomadaires sur les réserves américaines de brut avaient fait état d'une baisse marquée et inattendue de 4,1 millions de barils.
(c) AFP