Les cours du pétrole divergent avant l'Opep
Vers 10H10 GMT (12H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 76,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 14 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 13 cents à 66,77 dollars.
"Le manque de consensus au sein du groupe pour faire face aux baisses de production de certains de ses membres sont de plus en plus évidentes", a résumé Tamas Varga, analyste chez PVM.
Depuis début 2017, un accord de limitation de la production de l'OPEP et de ses partenaires a permis aux prix de remonter, mais certains acteurs du marché craignent désormais de voir le marché manquer d'offre en raison de la baisse de la production vénézuélienne et des sanctions américaines contre l'Iran.
L'Arabie saoudite et la Russie souhaitent tous deux augmenter les seuils de production de l'accord, et discutent actuellement de l'ampleur de cette hausse, ont affirmé jeudi depuis la Russie leurs ministres de l'Energie respectifs, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
"Le président Vladimir Poutine et le prince héritier Mohammed ben Salmane devront forcément aborder le sujet pendant qu'ils regardent le match de leurs deux équipes", lors de la première rencontre de la coupe du monde de football jeudi soir, a affirmé M. Varga.
"L'Iran a déjà écarté (une hausse des seuils de production) et accuse les États-Unis d'avoir provoqué la hausse des prix" avec leurs sanctions qui entravent les exportations iraniennes, ont expliqué les analystes de Commerzbank.
(c) AFP