Le pétrole recule, Trump reprend ses attaques contre l'Opep
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 75,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 38 cents à 65,98 dollars une heure après son ouverture.
Le rapport mensuel de l'AIE, comme celui de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) publié la veille, d'ailleurs fait état d'une hausse de la production du premier exportateur mondial, l'Arabie saoudite.
A 10,02 millions de barils par jour, le pays reste néanmoins en deçà de son objectif de production.
En revanche, selon l'AIE, la production russe, autre participant de l'accord, est restée stable, là où l'OPEP a fait état d'une légère augmentation.
"L'Arabie saoudite et la Russie augmentent déjà leur production et vont demander une nouvelle hausse lors de la réunion de l'OPEP et de ses partenaires la semaine prochaine", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Mais d'autres membres du cartel, comme l'Irak et l'Iran, se sont déjà opposés à cette proposition. Alors que leur production a peu de capacité d'augmentation à court terme, ils préfèreraient voir le groupe continuer ses efforts pour maintenir le pétrole à des prix élevés.
Les marchés prendront également connaissance mercredi des données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur les stocks des États-Unis.
Pour la semaine achevée le 8 juin, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 1,25 million de barils mais sur des hausses des réserves d'essence (+1 million de barils) et de celles d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage, +500.000 barils), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP