Le pétrole recule en Asie
Vers 05H00 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), la référence américaine du brut, pour le contrat de juillet, cédait 36 cents à 66 dollars par rapport à la clôture de mardi, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, pour livraison en août perdait 26 cents à 75,62 dollars.
Les acteurs du marché ont les yeux tournés vers les États-Unis, où doivent être annoncées dans la journée les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), dont les chiffres sont jugés moins fiables que les données officielles, a pour sa part fait état mardi d'un léger repli des stocks de brut.
Dans le même temps, le climat était assombri par "l'incertitude" persistante sur les intentions de l'OPEP, dont les membres se réunissent le 22 juin à Vienne, a souligné dans une note aux clients Stephen Innes, d'Oanda.
Depuis début 2017, le cartel et dix autres producteurs, dont la Russie, limitent leurs extractions, dans le but de compenser une production abondante aux États-Unis et de faire remonter les cours.
Mais alors que l'offre mondiale pourrait être perturbée par les problèmes de production du Venezuela et les sanctions américaines contre l'Iran, l'Arabie saoudite et la Russie ont dit vouloir mettre sur la table une hausse des seuils de production.
"Le signal envoyé par ces deux camps confirme qu'ils vont augmenter la production de manière coordonnée", a estimé M. Innes. "Les spéculations vont désormais porter sur le nombre de barils que l'OPEP va ajouter", a-t-il ajouté, prédisant "une volatilité" des prix d'ici à la rencontre de Vienne.