Le pétrole recule dans un marché hésitant
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 76,78 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 54 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 3 cents à 65,93 dollars une heure après son ouverture.
"Les prix ont profité jeudi des problèmes de production au Venezuela", a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
Ce membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a vu sa production plonger alors que la crise politique et économique qui mine le pays empêche l'industrie pétrolière de fonctionner.
Mais vendredi, les marchés se tournaient à nouveau vers la réunion de l'OPEP et de ses partenaires, dont la Russie.
Ces producteurs, qui limitent leur production depuis début 2017 pour éviter une surabondance de l'offre, pourraient décider de relancer leurs extractions pour compenser les baisses du Venezuela et de l'Angola ainsi que le risque d'une limitation des exportations iraniennes.
"Certains membres de l'OPEP, comme l'Iran et l'Irak, pourraient s'opposer à cette mesure, mais l'Arabie saoudite a réaffirmé son rôle de producteur pivot dans les dernières années", a estimé Simon Derrick, analyste chez BNY Mellon.
La hausse des prix de l'essence aux États-Unis est en effet une cause d'inquiétude pour le président Donald Trump, à l'approche d'élections législatives en novembre.
(c) AFP