Le pétrole avance à tâtons, retour des craintes de surproduction
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 74,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet prenait 2 cents à 64,77 dollars.
Les deux pays mènent l'union de 24 producteurs, dont ceux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui limitent leurs productions depuis début 2017, et dont l'avenir sera décidé lors d'une réunion le 22 juin à Vienne.
"Les marchés craignent que la production américaine continue d'augmenter et que l'OPEP et ses partenaires reprennent leurs extractions dans les prochains mois", ont expliqué les analystes de JBC Energy.
Les pertes du Brent se sont d'ailleurs accentuées alors que l'agence Bloomberg a rapporté que le gouvernement américain aurait demandé à l'OPEP d'augmenter sa production d'un million de barils par jour pour éviter une flambée des prix de l'essence.
"Nous saurons si la baisse des prix est une simple prise de bénéfice des investisseurs ou un changement de tendance après la réunion de l'OPEP de Vienne, le 22 juin", a commenté Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
Les marchés observeront les données hebdomadaires des réserves américaines de brut, qui seront publiées par l'Agence gouvernementale d'information sur l'Energie (EIA) mercredi en cours de séance européenne.
Mardi soir, la fédération professionnelle de l'American petroleum institute publiera ses propres chiffres sur le sujet.
(c) AFP