Le pétrole recule dans un marché hésitant
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 76,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 50 cents à 66,54 dollars une heure après son ouverture.
L'écart entre le baril de Brent et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., qui a atteint jeudi son plus haut niveau depuis mars 2015, restait au dessus de 10 dollars.
Pourtant, contrairement aux attentes des analystes, les réserves de brut des États-Unis ont reculé la semaine dernière, selon les données de l'Agence américaine de l'Energie (EIA).
"Les stocks de brut ont fait face à la fois à une baisse des importations, une hausse des exportations et une activité élevée des raffineries", a détaillé Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
La production de brut continue pour sa part à progresser, les États-Unis extrayant en moyenne 10,77 millions de barils par jour (mbj) contre 10,73 mbj la semaine précédente. Il s'agit de la quatorzième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
"Le prix du pétrole américain baisse car les marchés pensent que les oléoducs des États-Unis tournent déjà à plein régime", a estimé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
L'Arabie saoudite et la Russie ont signalé en fin de semaine dernière envisager de relever leur production, une piste qui sera explorée lors de la prochaine réunion de l'OPEP fin juin à Vienne.
"Si la hausse de production proposée se limite à un demi-million de barils par jour, comme c'est le plus probable, les participants à l'accord (producteurs opep et non-opep) devraient l'accepter sans problème", ont estimé les analystes de Energy Aspects.
(c) AFP