Le pétrole stable dans un marché prudent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 77,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 10 cents à 66,94 dollars.
Pourtant, contrairement aux attentes des analystes, les réserves de brut des États-Unis ont reculé la semaine dernière, selon les données de l'Agence américaine de l'Energie (EIA).
"Les stocks de brut ont fait face à la fois à une baisse des importations, une hausse des exportations et une activité élevée des raffineries", a détaillé Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
La production de brut continue pour sa part à progresser, les États-Unis extrayant en moyenne 10,77 millions de barils par jour (mbj) contre 10,73 mbj la semaine précédente. Il s'agit de la quatorzième semaine de record de suite depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983.
"Le prix du pétrole américain baisse car les marchés pensent que les oléoducs des États-Unis tournent déjà à plein régime", a estimé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Quant au Brent, référence du pétrole dans le reste du monde, les acteurs du marché attendent d'en savoir plus sur l'avenir de l'accord de limitation de la production qui unit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à dix autres pays.
(c) AFP