Londres: Les prix du pétrole divergeaient mardi en cours d'échanges européens alors que les marchés tentent de se positionner après avoir fortement baissé face aux possibles hausses de production de l'Opep et de ses partenaires.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait
75,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
40 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait
93 cents à
66,95 dollars.
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Les cours hésitent après deux séances de baisse marquée" provoquée par la
Russie et l'
Arabie saoudite vendredi, a commenté Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
Alors que les cours du brut avaient atteint dans les semaines précédentes leurs plus hauts niveaux depuis fin 2014, l'
Arabie saoudite et la
Russie, deux des trois plus importants producteurs mondiaux, ont atténué les craintes des marchés d'un manque d'offre.
Alors que les deux pays sont les piliers de l'accord de baisse de la production qui engage 24 pays dont les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP), ils envisagent désormais d'assouplir les limitations de production établies par cet accord.
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Les deux pays ont commencé des discussions sur le sujet alors que l'Iran, également membre de l'OPEP, pourrait voir ses exportations mises à mal par les sanctions des États-Unis contre le pays", a noté Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
Le ministre saoudien de l'Energie a annoncé vendredi qu'il rencontrerait ses homologues de l'
OPEP dans les prochains jours. Une réunion entre l'
Arabie saoudite, les
Emirats arabes unis et le Koweït serait prévue samedi, a rapporté l'agence Bloomberg.
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Les baisses volontaires de production (à opposer au déclin non contrôlé des extractions au Venezuela et en Angola, ndlr) viennent principalement de cinq pays, la Russie, l'Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis et l'Irak", a énuméré Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
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L'Arabie saoudite pourrait combler le vide iranien sans trop se fatiguer, mais il faut qu'ils convainquent les Russes", a estimé Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
(c) AFPCommenter Le pétrole diverge après deux séances de baisse marquée
Communauté prix du baril
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