Le pétrole stable, le marché hésite face aux tensions au Moyen-Orient
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 77,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse d'un cent par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin prenait 11 cents à 71,47 dollars.
"La tendance à la hausse provoquée par la sortie américaine de l'accord sur le nucléaire iranien a été confirmée par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, qui menacent de perturber la production", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Israël a indiqué jeudi avoir frappé des positions "iraniennes" en Syrie, en affirmant riposter à des attaques de l'Iran sur la partie du Golan syrien sous son contrôle.
Vendredi, l'Iran a répliqué en accusant Israël "d'inventer des prétextes" pour frapper en Syrie.
"Il se pourrait que les baisses de production volontaires de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), les sanctions contre l'Iran et les soucis de l'industrie vénézuélienne forment une combinaison à même de faire grimper le baril au dessus de 100 dollars", a avancé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"Tout dépendra de la réponse de l'OPEP aux évènements de la semaine", a-t-il cependant tempéré.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial et figure de proue du cartel, a dores et déjà annoncé mercredi être prête à empêcher des pénuries d'approvisionnement.
(c) AFP