Le pétrole recule un peu dans un marché sans élan
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 73,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 11 cents à 68,32 dollars.
L'Iran a averti jeudi qu'il quitterait l'accord sur le nucléaire si le président américain Donald Trump mettait à exécution sa menace de s'en retirer au 12 mai, accusant les Européens de chercher à faire davantage de "concessions" aux Etats-Unis.
"Cela alimente les craintes d'un choc sur l'offre", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM, qui estime cependant qu'avec un délai de six mois pour les pays qui importent du pétrole iranien, le marché devrait garder l'équilibre.
"Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas une réaction instinctive des prix" en cas de fin de l'accord, a-t-il prévenu.
"Il est clair que le risque géopolitique est la clé de la hausse des prix, et s'il venait à s'apaiser, la production élevée des Etats-Unis pourrait entraîner une baisse des prix", a pour sa part estimé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
"Le marché international voit réellement ses réserves s'amenuiser, mais les Etats-Unis se noient dans le pétrole", ont abondé les analystes du courtier Marex Spectron.
(c) AFP