Le pétrole hésite avant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 72,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 28 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin prenait un cent à 67,26 dollars une heure après son ouverture.
Pour la semaine achevée le 27 avril, les analystes tablent sur une hausse des réserves de brut de 1,23 million de barils, sur une baisse de celles d'essence de 500.000 barils, et sur une baisse de celles d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage) de 1,5 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Pour l'instant, "le Brent a peu réagi aux chiffres de l'API (American petroleum institute, fédération professionnelle), publiés hier et faisant état d'une hausse des stocks américains d'environ 3,4 millions de barils la semaine dernière", a fait remarquer Bjarne Schieldrop, analyste pour SEB.
Les données de l'API sont moins suivies par les marchés que celles de l'EIA, agence gouvernementale.
Par ailleurs, le pétrole continue d'évoluer à des niveaux proches de ses plus hauts depuis 2014, alors que l'avenir de l'accord nucléaire iranien sera décidé par les Etats-Unis le 12 mai.
Si la portée des affirmations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, concernant l'existence d'un plan "secret" de l'Iran sur le nucléaire, a été relativisée par l'Union européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique, ces allégations "augmentent probablement les chances que M. Trump sorte de l'accord sur le nucléaire dans dix jours et remette en place les sanctions contre l'Iran", ont noté les analystes de Commerzbank.
(c) AFP