Les prix du pétrole en ordre dispersé en attendant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (13H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 73,13 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, exactement comme à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour juin gagnait 30 à 67,55 dollars.
Si la portée des affirmations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, concernant l'existence d'un plan "secret" de l'Iran sur le nucléaire, a été relativisée par l'Union européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique, ces allégations "augmentent probablement les chances que M. Trump sorte de l'accord sur le nucléaire dans dix jours et remette en place les sanctions contre l'Iran", ont noté les analystes de Commerzbank.
Néanmoins, selon eux, le facteur clé, encore en suspens, sera de savoir si d'"autres pays seront aussi forcés de les appliquer" ou non.
Un retour des sanctions sur le troisième producteur de pétrole de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) aurait pour effet de perturber l'offre mondiale.
Les marchés prendront par ailleurs connaissance mercredi des données gouvernementales de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de pétrole des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 27 avril, les analystes tablent sur une hausse des réserves de brut de 1,23 million de barils, sur une baisse de celles d'essence de 500.000 barils, et sur une baisse de celles d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage) de 1,5 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les données de l'API sont moins suivies par les marchés que celles de l'EIA, agence gouvernementale.
(c) AFP