Le pétrole recule, au gré des rebondissements sur l'accord iranien
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 73,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 1,02 dollar à 67,55 dollars une heure après son ouverture.
Des informations que le nouveau chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, qui dirigeait la CIA jusqu'à la semaine dernière, a jugé "authentiques" et souvent inédites, après sa rencontre dimanche avec M. Netanyahu.
Mais les prix ont rapidement effacé leurs gains mardi.
"La présentation (de M. Netanyahu) manquait de substance, elle a tout juste prouvé que l'Iran avait bien un programme nucléaire dans le passé", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Paris et Londres ont ainsi affirmé mardi que la pertinence de l'accord était renforcée par la présentation.
"Si l'Union européenne et la Chine continuent de soutenir l'accord, les Etats-Unis risquent de ne pas trouver la même volonté" de s'unir pour punir l'Iran qu'en 2012, ont commenté les analystes de BNP Paribas.
"Nous estimons que la chute impressionnante de la production au Venezuela représente déjà la perte de l'offre crainte par les marchés en Iran", ont estimé les analystes de Goldman Sachs.
Les marchés prendront par ailleurs connaissance mercredi des données gouvernementales de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de pétrole des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 27 avril, les analystes tablent sur une hausse des réserves de brut de un million de barils, sur une baisse de celles d'essence de 500.000 barils, et sur une baisse de celles d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage) de 1,5 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP