Le pétrole recule un peu, le risque géopolitique affecte le marché
Vers 14H10 GMT (16H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 74,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 41 cents à 67,78 dollars une heure après son ouverture.
Le dollar sert de référence aux prix du baril, donc sa hausse rend le pétrole plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Mais les cours restent proches de leur plus haut niveau depuis fin 2014.
"Nous estimons que l'équivalent de 1,5 million de barils par jour sont menacés par des risques géopolitiques, surtout au Venezuela, en Iran et en Libye", ont énuméré les analystes de Bank of America Merrill Lynch.
A l'approche de la date butoir du 12 mai pour que les Etats-Unis renouvellent l'accord sur le nucléaire iranien, les marchés suivent de près la relation entre le deuxième importateur mondial et le troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
La chancelière allemande Angela Merkel est attendue vendredi à Washington pour une ultime tentative européenne de convaincre Donald Trump de sauvegarder l'accord, qui avait permis de lever les sanctions contre les exportations iraniennes.
"Des sanctions unilatérales des Etats-Unis auront un effet sur les exportations iraniennes, mais cela sera moins drastique que les sanctions internationales imposées entre 2012 et 2015", ont nuancé les analystes de BNP Paribas.
(c) AFP