Le pétrole monte, l'accord sur le nucléaire iranien menacé
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 74,52 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 52 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 34 cents à 68,39 dollars.
Les données officielles publiées mardi soir avaient fait flancher les prix du brut alors que les analystes s'attendaient à une baisse des stocks.
Mais le marché se focalise sur l'Iran, un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui pourrait voir les sanctions sur ses exportations rétablies si les Etats-Unis refusent le 12 mai de renouveler l'accord sur le nucléaire.
Téhéran et Moscou ont catégoriquement rejeté tout nouvel accord sur le nucléaire iranien, évoqué par Donald Trump et par Emmanuel Macron qui s'est dit très pessimiste sur les chances de sauver le texte actuel.
Berlin, Londres et l'Union européenne se sont elles montrées réservées mercredi, redisant leur attachement à l'accord de 2015 qui prévoit une levée progressive des sanctions contre l'Iran en échange de la garantie que ce pays ne se dotera pas de l'arme atomique.
"Même si (la chancelière allemande) Angela Merkel se rendra aux Etats-Unis vendredi et tentera de convaincre M. Trump de conserver l'accord, il semble probable que ce dernier décide de le rejeter pour redémarrer à zéro, en envoyant ses +faucons+ Mike Pompeo et John Bolton à la table des négociations", a estimé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
(c) AFP