Les prix du pétrole divergent, le marché hésite
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 73,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 14 cents à 67,84 dollars une heure après son ouverture.
Donald Trump est resté évasif sur sa décision sur l'accord iranien, qu'il a menacé de "déchirer" pour imposer de nouvelles sanctions sur le régime iranien, mais il n'a pas semblé rejeter l'offre de M. Macron.
"Une logique stratégique conventionnelle demanderait que la levée des sanctions sur l'Iran soit renouvelée le temps que l'Europe et les Etats-Unis se mettent d'accord sur ce qu'ils comptent demander", a commenté Olivier Jakob, analyste de Petromatrix, qui ajoute cependant qu'"il ne faut pas s'attendre à du conventionnel quand M. Trump est aux commandes".
Un retour des sanctions américaines empêcherait l'Iran d'exporter son pétrole, ce qui entamerait l'offre sur le marché mondial.
Les données officielles hebdomadaires sur les réserves américaines seront par ailleurs publiées en cours de séance.
Les stocks de brut arrêtés au 20 avril pourraient avoir reculé de 2,25 millions de barils, ceux d'essence de 2 millions de barils et ceux d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage) de 1,45 million de barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg.
"L'API a publié une hausse inattendue de 1,1 million de barils pour le brut et une baisse marquée pour les produits distillés", ont détaillé les analystes de JBC Energy.
(c) AFP