Le pétrole monte, les regards toujours tournés vers l'Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 74,91 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour mai gagnait 33 cents à 68,97 dollars.
Cette nouvelle hausse des cours a eu lieu "malgré les commentaires du ministre du Pétrole (iranien) Bijan Zanganeh selon lequel il n'y aurait pas besoin de prolonger l'accord de limitation de la production au-delà de cette année", a fait remarquer, Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.
Vendredi à Jeddah, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix partenaires ont jeté les bases d'une prolongation au-delà de 2018 de cet accord adopté fin 2016 avec l'objectif de faire remonter les prix.
Pour expliquer cette hausse des cours, les analystes de Commerzbank citent "l'offre tendue à cause des nombreuses pannes au Venezuela" en plus des mesures prises par l'OPEP pour rééquilibrer les prix.
"De plus, la demande semble robuste", ajoutent-ils, citant la demande chinoise en mars, en hausse de 4,5% sur un an, à 11,25 millions de barils par jour.
Selon les analystes de PVM, le marché reste également tourné vers la géopolitique et notamment vers l'accord sur le nucléaire iranien.
Si c'était le cas, l'Iran pourrait être empêché d'exporter son pétrole.
(c) AFP