Le pétrole se stabilise autour de ses sommets
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 72,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai a gagné 5 cents à 66,87 dollars.
La veille, les cours avaient grimpé à leur plus haut niveau depuis décembre 2014, alors même que l'Agence américaine d'information sur l'énergie a fait état d'une hausse surprise de 3,3 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis, confirmant les estimations de la Fédération privée American Petroleum Institute (Api).
"La montée des prix n'avait rien à voir avec les données sur les stocks, ceux-ci auraient même dû avoir un effet négatif", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Tous les analystes indiquent ainsi que les inquiétudes au Moyen-Orient sont le facteur qui influence les cours du pétrole en ce moment.
La tension entre Washington et Moscou sur la Syrie est encore montée d'un cran mercredi après l'avertissement lancé par Donald Trump d'un tir imminent de missiles en représailles à l'attaque chimique présumée près de Damas.
Un affrontement entre les Etats-Unis et la Russie pourrait avoir des effets importants sur la croissance économique et sur la demande mondiale de pétrole.
Selon Ryad, deux drones et un missile balistique ont été interceptés.
A 11H10 GMT, l'Organisation des producteurs de pétrole (OPEP) publiera son rapport mensuel.
"Ce qu'il faudra surveiller (...), ce sont bien les perspectives concernant l'offre et non tant l'évolution de la demande qui laisse peu de doutes à court et à moyen terme", ont souligné les analystes de Saxo Banque.
Autre élément, la Nouvelle-Zélande a indiqué jeudi qu'elle allait renoncer à toute nouvelle exploration pétrolière ou gazière offshore afin de lutter contre le réchauffement climatique, "un mouvement qui pourrait être imité par d'autres au fil du temps", a estimé Mike van Dulken, analyste pour Accendo Markets.
(c) AFP