Le pétrole efface ses pertes de vendredi dans un marché sans direction forte
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 68,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait 1,10 cents à 63,18 dollars une heure après son ouverture.
Cependant, la Chine a répondu par la négative au tweet présidentiel. "Dans les conditions actuelles, il est impossible pour les deux parties d'avoir de quelconques pourparlers sur le sujet", a martelé lundi Geng Shuang, porte-parole de la diplomatie chinoise, lors d'une conférence de presse.
La reprise des cours n'efface pas, par ailleurs, les pertes de plus de 4% enregistrées sur la semaine dernière.
"Les marchés ont de bonnes raisons de s'inquiéter, car le conflit entre la Chine et les Etats-Unis pourrait être mauvais pour la croissance mondiale, et donc pour la demande de pétrole", a noté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
"Les pertes de vendredi sont en grande partie dues à l'indice Baker Hughes, qui a fait état d'une nouvelle hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis", a pour sa part jugé Torbjorn Kjus, analyste chez DNB.
Selon cette entreprise de services, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a augmenté de 11 sur la semaine. Cet indicateur est vu comme un signe avant-coureur de la production américaine, qui évolue sur ses plus hauts historiques.
"Les réserves mondiales sont en baisse, la production vénézuelienne chute et la Libye pourrait être secouée par de nouveaux troubles politiques", a résumé M. Schieldrop, qui voit également le probable rétablissement des sanctions américaines sur les exportations iraniennes comme un soutien aux prix.
(c) AFP