Le pétrole profite du regain d'appétit pour le risque sur les marchés
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 67,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait 17 cents à 62,23 dollars.
Les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis pourraient s'être apaisées, à en croire un tweet publié dimanche par le président américain Donald Trump, qui s'est dit convaincu qu'un "accord sera trouvé".
Cependant, la Chine a répondu par la négative au tweet présidentiel. "Jusqu'à présent, les responsables américains et chinois n'ont engagé aucune négociation sur les différends commerciaux. Dans les conditions actuelles, il est impossible pour les deux parties d'avoir de quelconques pourparlers sur le sujet", a martelé lundi Geng Shuang, porte-parole de la diplomatie chinoise, lors d'une conférence de presse.
La reprise des cours n'efface pas, par ailleurs, les pertes de plus de 4% enregistrées sur la semaine dernière.
"Les pertes de vendredi sont en grande partie dues à l'indice Baker Hughes, qui a fait état d'une nouvelle hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis", a jugé Torbjorn Kjus, analyste chez DNB.
Selon cette entreprise de services, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a augmenté de 11 sur la semaine. Cet indicateur est vu comme un signe avant-coureur de la production américaine, qui évolue sur ses plus hauts historiques.
"Les réserves mondiales sont en baisse, la production vénézuelienne chute et la Libye pourrait être secouée par de nouveaux troubles politiques", a résumé M. Schieldrop, qui voit également le probable rétablissement des sanctions américaines sur les exportations iraniennes comme un soutien aux prix.
(c) AFP