Le pétrole recule dans un marché refroidi par les tensions commerciales
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 68,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 28 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 27 cents à 63,27 dollars.
La Chine a assuré vendredi ne pas craindre de payer le prix d'une guerre commerciale avec les Etats-Unis, après que Donald Trump eut doublé les enchères en menaçant de viser les importations chinoises à hauteur de 100 milliards de dollars.
Les échanges de menaces sont devenus quasi-quotidiens cette semaine de part et d'autre du Pacifique, le ministère chinois du Commerce ayant réagi sans tarder aux derniers avertissements du président américain, en dépit d'un jour férié en Chine.
"Ce jeu de surenchère politique n'a pas l'air de s'appaiser, et les prix du pétrole restent à la merci des derniers coups d'éclat de Donald Trump", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"Il va aussi falloir observer le dollar sur la séance, qui pourrait réagir aux données sur l'emploi américain", a ajouté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
De bons chiffres pourraient pousser les cambistes à miser sur le dollar, ce qui rendrait le coût du pétrole, fixé en monnaie américaine des deux côtés de l'Atlantique, plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.