Le pétrole se reprend un peu, le marché avance à tâtons
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 67,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait 26 cents à 63,27 dollars.
En cause, la forte baisse du marché des actions américain, souffrant lui-même d'une aversion au risque provoquée par les tensions sur le commerce mondial alors que la Chine a répliqué aux taxes américaines en mettant en place des mesures punitives sur 128 produits américains.
"Quand le S&P500 (indice des actions de New York) a des mouvements de plus de 2%, il est difficile d'acheter ou de vendre du pétrole sans garder un oeil dessus", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Si le pétrole n'est pas directement visé par les mesures chinoises ou américaines, M. Jakob note que l'ethanol américain fait partie des 128 produits visés par la Chine.
Par ailleurs, les acteurs du marché ont pris connaissance des données officielles russes sur la production, qui a augmenté de 0,7% en mars par rapport à mars 2017, pour atteindre 10,97 millions de barils par jour.
"A ce niveau, la Russie dépasse les objectifs de l'accord de limitation de la production", a souligné Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Le marché du pétrole a pour habitude d'effectuer des mouvements brusques pendant les week-ends prolongés", a toutefois noté Tamas Varga.
(c) AFP