Le pétrole baisse avant les réserves américaines
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 69,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 64 cents à 64,61 dollars une heure après son ouverture.
"Les prix ont bougé en raison de la forte reprise du dollar", ont estimé les analystes de Trifecta Consultants.
Comme les prix du baril sont fixés en dollars, le rebond de la monnaie américaine rend les achats plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Mais les marchés ont également digéré les données de l'American Petroleum Institute (API), fédération professionnelle qui publie ses chiffres sur les stocks américains à la veille de ceux de l'entité gouvernementale de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
"Les prix du pétrole étaient sous pression après la publication des données de l'API", qui ont fait état d'une hausse des stocks de brut, ont rapporté les analystes de JBC Energy.
Pour la semaine achevée le 23 mars, les analystes tablent ainsi sur une hausse du brut de 850.000 barils, d'une baisse de 2,38 millions de barils de ceux d'essence, et de 2 millions de barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus Bloomberg.
Pour maintenir l'équilibre de l'offre et de la demande, les investisseurs comptent sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s'est associé fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions.
Alors que l'accord, déjà renouvelé deux fois, engage actuellement ses signataires jusqu'à fin 2018, les propos des dirigeants participant à cet accord sont décortiqués par les marchés.
Certains ministres voudraient prolonger la limitation jusqu'à mi-2019, a affirmé le ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaïbi à Baghdad, selon l'agence Bloomberg.
(c) AFP