Le prix du pétrole hésite avant les stocks
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 70,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 19 cents à 65,36.
Les Etats-Unis ont récemment durci le ton contre le Venezuela et contre l'Iran, troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Pour beaucoup d'analystes, l'accord sur le nucléaire iranien a de grandes chances de ne pas survivre à mai, ce qui pourrait se traduire par un retour des sanctions et un embargo sur le pétrole iranien.
A l'inverse, si les risques géopolitiques venaient à diminuer, il faudrait s'attendre "à une correction peut-être très marquée", a fait valoir Tamas Varga, analyste pour PVM, ajoutant que celle-ci pourrait aussi venir "d'une augmentation inattendue de la production au Venezuela ou d'une véritable guerre commerciale qui affecterait la demande mondiale de pétrole".
Pour les analystes de Barclays, "les risques de retournement à la baisse sont limités pour les prochains mois", du fait des tensions géopolitiques, mais selon eux, le marché pourrait ensuite passer d'une situation de "déficit (de l'offre) à un excédent", en partie à cause de la hausse de la production américaine.
Les investisseurs prendront connaissance mercredi des données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves et la production des Etats-Unis, dont les premières estimations font état de stock de brut en hausse.
(c) AFP