Le pétrole recule, le marché reprend son souffle
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 70,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 24 cents à 65,64 dollars.
"Les tensions géopolitiques laissent présager de possibles perturbations de l'offre dans le futur proche, particulièrement du côté de l'Iran et du Venezuela", ont noté les analystes de JBC Energy.
Les Etats-Unis ont durci le ton contre ces deux grands producteurs, notamment contre l'Iran, troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le président Donald Trump a nommé la semaine dernière John Bolton, qui ne cache pas son hostilité contre le régime iranien, au poste de conseiller à la sécurité nationale.
La Maison Blanche doit décider le 12 mai de continuer ou non l'accord sur le nucléaire iranien qui permet notamment au pays d'exporter son pétrole.
"Si l'accord est rompu, le marché devrait grimper", a estimé Naeem Aslam, analyste chez Think Markets, qui souligne que les investisseurs qui parient sur une baisse des cours du pétrole n'ont pas été aussi peu nombreux depuis 2014.