Le pétrole soutenu par la nomination à la Maison Blanche d'un "faucon"
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 69,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 24 cents à 64,54 dollars.
Sa nomination intervient à l'approche d'une échéance cruciale sur l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien dont cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU est un grand pourfendeur.
"En ajoutant la nomination de Mike Pompeo, un autre +faucon+, au poste de secrétaire d'Etat, les marchés estiment qu'au mieux, l'accord sur le nucléaire iranien est mort", a tranché Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Cependant, les marchés observaient également les échanges de plus en plus houleux entre le président des Etats-Unis Donald Trump et la Chine, qui a tiré vendredi ses premières salves, menaçant de droits de douane plus d'une centaine de produits américains après l'ouverture par Washington des hostilités commerciales à l'encontre de la deuxième économie mondiale.
"Le spectre du protectionnisme pourrait mettre des bâtons dans les roues de la croissance de la demande mondiale", a prévenu Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Les prix du pétrole résistaient cependant, aidés par des propos rassurants du ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, qui a affirmé que l'OPEP et ses dix partenaires seraient "ensemble en 2019 et au-delà" pour surveiller l'équilibre du marché.
Cet accord doit durer jusqu'en fin 2018, et son possible renouvellement devrait être discuté lors de la prochaine réunion des participants, fin juin à Vienne.
(c) AFP