Le pétrole recule dans un marché hésitant
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 66,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 25 cents à 62,09 dollars.
"Il s'agissait d'un mouvement technique provoqué par des investisseurs financiers" qui ne se préoccupent pas des fondamentaux du marché, a estimé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Les gains n'ont pas été atténués par les données de la société américaine Baker Hugues, qui a fait état d'une hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis de 4 unités à 800 puits.
"Leur nombre a bondi de 30% en un an", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Cela laisse présager d'une production américaine encore plus abondante dans les mois à venir, alors que les Etats-Unis sont désormais le deuxième producteur mondial derrière la Russie.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, dont le pays s'est engagé aux côtés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à limiter sa production pour éviter un déséquilibre du marché, a tenté de rassurer les investisseurs dimanche.
"Dès que notre objectif sera atteint, nous commencerons à envisager une sortie progressive de l'accord", a-t-il affirmé à Bloomberg.
(c) AFP