Le pétrole monte après un rapport déroutant sur les stocks américains
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mai, a finalement progressé de 25 cents pour terminer à 64,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril s'est apprécié de 25 cents pour clôturer à 60,96 dollars.
Ce document "nous a fourni une série de statistiques surprenantes dont il est difficile de tirer une direction claire", a commenté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Les stocks de brut ont d'un côté augmenté de 5 millions de barils, soit deux fois plus que ne l'attendaient les analystes interrogés par l'agence Bloomberg.
Cette évolution peut être liée à la progression continue des extractions d'or noir dans le pays, qui ont atteint en moyenne 10,38 millions de barils par jour (mbj) la semaine dernière.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a d'ailleurs dans son rapport mensuel de nouveau revu à la hausse mercredi sa prévision de production de pétrole aux Etats-Unis pour 2018.
Mais dans le même temps, alors même que les raffineries américaines ont dans leur ensemble augmenté leur cadence, les réserves d'essence et d'autres produits distillés ont chuté de plus de 10 millions de barils.
Au lendemain du limogeage surprise du chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, ex-patron du groupe pétrolier ExxonMobil, les investisseurs continuaient par ailleurs à craindre un regain de tension géopolitique pouvant peser sur l'offre mondiale de brut.
Le départ de M. Tillerson "accroît le risque de voir M. Trump ne pas confirmer l'accord sur le nucléaire iranien à la prochaine occasion et imposer de nouvelles sanctions qui affecteraient le secteur pétrolier", ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP