Le pétrole part dans le rouge après le limogeage surprise de Tillerson
Vers 15H00 GMT, le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mai, s'échangeait à 64,23 dollars, en baisse de 72 cents, sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en avril, reculait lui de 94 cents, à 60,42 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché a d'abord réagi à la nouvelle par une accélération de la hausse des cours, avant de changer totalement de tendance pour partir dans le rouge.
Le rebond des cours ne pouvait de toute façon guère durer, face à l'afflux de pétrole de schiste américain, selon les analystes.
L'an dernier, "la demande mondiale de pétrole dépassait l'offre. Mais à en croire différentes prévisions, cette tendance s'est inversée cette année et s'accentue chaque mois", note par exemple Tamas Varga, analyste chez PVM.
Lundi, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) avait annoncé que la production de pétrole de schiste allait probablement augmenter de 131.000 barils en avril au niveau record de 6,95 millions de barils par jour.
Voilà qui complique les affaires de l'OPEP, le plus important cartel de producteurs, et de ses partenaires, qui veulent au contraire brider l'offre pour soutenir les prix.
(c) AFP