Le pétrole en baisse dans un marché hésitant
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 64,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 33 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 25 cents, à 60,90 dollars, une heure après son ouverture.
"La production américaine a augmenté sur 21 des dernières 26 semaines et s'établit désormais à peine en dessous de la production russe", le premier producteur mondial, a commenté Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les analystes de la banque ABN Amro soulignent cependant que cela ne fait pas des Etats-Unis le "producteur-pivot" qui contrôle le marché, rôle habituellement réservé à l'Arabie saoudite et, dans une moindre mesure, à la Russie.
"Les producteurs indépendants américains doivent réagir aux prix, c'est moins le cas de l'entreprise nationale saoudienne", ont-ils expliqué, jugeant qu'"il faut surveiller la part de marché de l'Arabie saoudite, qui n'acceptera pas de perdre trop de ses 40% du marché mondial pour le bénéfice des Américains".
Mais l'inquiétude des investisseurs s'est estompée jeudi, alors que la banque Goldman Sachs s'est montrée plus optimiste sur les fondamentaux du marché.
"Les perspectives de croissance robuste et le fait que, dans les dernières années, la demande reprend au deuxième trimestre nous pousse à miser sur une hausse de la demande mondiale moyenne de 1,85 million de barils par jour en 2018, soit au-dessus des attentes des autres acteurs du marché", ont commenté les analystes de Goldman Sachs.
(c) AFP